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Cette page propose une courte sélection d'articles, d'ouvrages, et de documents sur la controverse médico-judiciaire autour du syndrome du bébé secoué (SBS). Plus d'articles se trouvent sur notre blog.
Le secouement est une forme grave de maltraitance qui peut conduire à des lésions cérébrales graves ou la mort. Il existe cependant une controverse sur la manière de repérer les bébés secoués à partir d'examens médicaux. Si certains bébés sont bel et bien maltraités et secoués, ce n'est pas le cas de nombreux autres qui souffrent au contraire de maladies diverses produisant les mêmes symptômes.
La démarche diagnostique du secouement recommandée par la Haute Autorité de Santé depuis 2011 ne correspond pas à l'état actuel de la science car elle ignore beaucoup de causes alternatives médicales et accidentelles.
Pour la HAS suédoise, la démarche diagnostique utilisée en France a des preuves « de très mauvaise qualité scientifique ». Par ailleurs, le neurochirurgien britannique à l'origine du SBS a par la suite déploré les dérives d'un diagnostic parfois trop systématique.
De nombreux parents et assistantes maternelles font l'objet de fausses accusations de maltraitance, conduisant à des erreurs judiciaires.
Le diagnostic « certain » de secouement fondé sur la seule présence inexpliquée d'hémorragies sous-durales et rétiniennes chez un nourrisson, tel que soutenu par la Haute Autorité de Santé (HAS), contredit le consensus international sur un diagnostic toujours complexe, devant prendre en compte :
Ces diagnostics doivent être posés par des spécialistes de neurologie pédiatrique, de génétique, d'hématologie, de biomécanique, ce que ne sont aucun des experts en secouements (surtout médecins légistes et radiologues).
Plusieurs parents ont été mis hors de cause par la justice après des expertises médicales erronées concluant au syndrome du bébé secoué.
Dans tous les cas, des causes alternatives (maladies, accidents) ont été prouvées mais rejetées par les experts.
Voici quelques cas parmi les plus emblématiques :