L'association Adikia prend en charge uniquement les cas suivants :
Dans les autres cas, nous vous invitons à vous tourner vers d'autres associations plus spécialisées que la nôtre.
Journalistes, avocats, et autres professionnels : nous contacter plutôt sur contact@adikia.fr
Vous êtes concerné par une suspicion médicale de maltraitance ?
Le corps médical doit identifier les signes de maltraitance pour repérer les enfants en danger et permettre leur protection. Cependant, certains enfants sont atteints de maladies rares, ou présentent des fragilités intrinsèques qui les rendent susceptibles de présenter les mêmes signes que les enfants victimes de maltraitance sans pour autant avoir subi de violences.
L'association Adikia (en grec, αδικία signifie « injustice ») regroupe des parents et assistantes maternelles victimes de ces suspicions médicales infondées de maltraitance. L'association oeuvre pour une amélioration des protocoles de signalement afin de parvenir à une meilleure distinction entre les maladies et les maltraitances.
L'association n'intervient évidemment pas dans les procédures judiciaires en cours. L'association n'est pas habilitée à proposer des conseils juridiques ou médicaux.
L'association met tout en oeuvre pour que seules les familles touchées par des suspicions médicales infondées de maltraitance accèdent aux espaces d'échanges. Les cas où les enfants ont été victimes de violences sortent du cadre de l'association. Les cas où les suspicions de maltraitance ne proviennent pas d'un cadre médical n'entrent pas non plus dans le cadre de l'association.
L'association Adikia condamne toutes les formes de maltraitance, de violences, et de négligence envers les enfants. Le système de protection infantile est légitime, mais il doit s'attacher à distinguer le plus précisément possible les enfants qui sont réellement en danger de ceux qui sont simplement malades. Chaque procédure injustifiée est une forme de maltraitance institutionnelle infligée à la famille et surtout à l'enfant lui-même (séquelles dues à une séparation prolongée injustifiée avec sa famille), et elle détourne également des ressources qui ne seront pas utilisées sur des enfants réellement maltraités et non protégés.
Les familles qui nous contactent sont immédiatement prises en charge au téléphone par des bénévoles si leur situation entre dans le cadre de l'association.
Elles sont ensuite invitées à adhérer à l'association. En échange d'une cotisation annuelle de 15€ par personne (valable sur une année glissante), les adhérents peuvent :
L'association ne fournit pas de conseils juridiques ou médicaux. Le recours à un avocat est indispensable.
En 2015, plusieurs parents victimes d'un diagnostic erroné du syndrome du bébé secoué sur leur enfant se sont réunis sur un réseau social. En 2016, Cyrille Rossant, chercheur en neurosciences, a également fait face à ce diagnostic sur son fils. L'assistante maternelle à été mise en cause avant d'obtenir un non-lieu en 2020. Après être entré en contact avec ce collectif, il a entamé des recherches sur le syndrome du bébé secoué pour mieux comprendre l'origine des confusions diagnostiques entre ce type de maltraitance et certaines maladies.
En 2017, il a fondé avec d'autres parents l'Association Adikia avant d'en devenir le président en 2020 jusqu'en 2023. En 2020, l'avocat Maître Grégoire Etrillard, l'Association Adikia, et 137 familles ont effectué une requête devant le Conseil d'État pour demander l'abrogation des recommandations de la Haute Autorité de Santé sur le syndrome du bébé secoué. Cette demande était justifiée par le fait que les recommandations diagnostiques ne reflètent pas l'état actuel de la science sur le sujet et peuvent conduire à des erreurs médicales et judiciaires. Le Conseil d'Etat a décidé en 2021 de ne pas abroger les recommandations, mais a précisé que le diagnostic ne saurait être posé avant l'exclusion rigoureuse de tous les diagnostics différentiels.
Cyrille Rossant travaille également sur des publications scientifiques sur le sujet.