📽 DOCUMENTAIRE INÉDIT (52 min) de Konbini sur la controverse médico-judiciaire autour du syndrome du bébé secoué avec la participation de tous les acteurs concernés et de familles accusées à tort.
Quatorze mois d’enquête au cœur des institutions. La justice, l’hôpital, la protection de l’enfance, la magistrature, la police, le gouvernement.
« PRÉSUMÉS COUPABLES » est un film essentiel, émouvant, dur, sensible et implacable sur une réalité indiscutable qu’il faut avoir le courage de regarder en face ; même si elle inquiète, même si elle dérange. Derrière la vision nuancée proposée par ce film se dessine la réalité cauchemardesque de centaines d’enfants et de leurs familles dont les vies sont mises en suspens, détruites par des diagnostics erronés de maltraitance.
La maltraitance infantile est l’affaire de tous. Trop de bébés sont secoués, c’est indéniable et intolérable. Des associations comme Stop Bébé Secoué ou AVI travaillent à porter la voix de ces victimes innocentes à travers la prévention qu’il faut continuellement développer, même chez les plus jeunes.
Or, la prévention sur le syndrome du bébé secoué est une fusée à deux étages.
L'Association Adikia travaille depuis des années avec des professionnels sur le deuxième étage de cette prévention pour améliorer la détection médicale des maltraitances et leur distinction avec les autres causes, afin de ne pas envoyer des centaines de familles en enfer, pour de très longues années.
L’enfer, c'est le décès d’un enfant non soigné ; c'est l’enfant malade qui n’a plus sa mère ni son père pour le rassurer, l’entourer, l’aimer ; c’est la présomption de culpabilité et l’acharnement judiciaire au cours de procédures interminables…
Nous sommes tous d’accord : l’intérêt supérieur de l’enfant doit être au centre de tous les choix. Mais si l’intérêt de l’enfant est d’être PROTÉGÉ lorsqu’il est en danger, il est d’être SOIGNÉ lorsqu’il est malade sans être privé de ses parents, de sa famille, de son environnement...
Nous espérons que ce film sera vu par un grand nombre de professionnels (juges, magistrats, avocats, psychologues, médecins, chercheurs, travailleurs sociaux…) comme par le grand public.
Nous n’avons toujours voulu qu’une seule chose : nous mettre autour de la table pour en parler et trouver des solutions. Elles existent, encore faut-il admettre l’existence d’un problème.
Contact presse : Alexandre CHACON, président d'Adikia depuis 2024, alexandre.c@adikia.fr