Le feuilleton télévisé Plus belle la vie a mis en scène ces dernières semaines une histoire de fausse accusation de maltraitance sur un enfant en réalité atteint d'une maladie héréditaire.
Baptiste et Emma sont les jeunes parents d'un petit Mathis. Un jour, Emma découvre de nombreux bleus sur le corps de l'enfant, alors âgé d'un an.
Elle se rend immédiatement aux urgences pédiatriques. Constatant les bleus, les médecins suspectent des violences. Un signalement est fait et Mathis est retiré à ses parents.
Le couple traverse ensuite de graves tensions, Baptiste allant même jusqu'à accuser sa compagne d'être responsable des bleus de Baptiste. L'intrigue se focalise d'abord sur la recherche de qui pourrait être responsable des violences sur Mathis.
Plus tard, Baptiste découvre que lui aussi avait présenté des bleus lorsqu'il était enfant, et sa famille d'accueil avait été soupçonnée de maltraitance :
A l’hôpital Marseille-Est, Gabriel annonce à Baptiste : « Ton dossier médical indique bien une hospitalisation à l’âge de 5 ans pour de nombreux hématomes avec suspicion de coups ». Son fils réplique : « Ça on le sait déjà. Y’a rien d’autre ? ». Il répond : « Apparemment, pas ». Emma demande : « Ils n’ont pas fait des examens à l’époque ? ». Le Docteur Riva explique : « Si, si. Mais les résultats montrent juste qu’ils n’arrivent pas à trouver de lien entre tes bleus et des coups volontaires ». La fille d’Alice cherche à savoir : « Ça voudrait dire que Baptiste n’a pas de maladie héréditaire ? ».
Le mari de Thomas confie : « Selon les examens de l’époque non ». Son fils le questionne : « Je sais pas, y’a pas moyen de faire d’autres examens au petit ? ». Gabriel a une idée : « On peut toujours demander au juge une contre-expertise médicale. Le problème c’est que Mathis a déjà passé tous les tests possibles et inimaginables. Ils sont tous négatifs. En plus dans la mesure ou on ne sait pas ce qu’on recherche ». Emma est inquiète : « Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que c’est mort ? ». Le Docteur Riva se rappelle : « Je peux pas faire d’examens supplémentaires à Mathis par contre je peux en faire à son père ». Le frère de Thérèse ne voit pas ce que ça va changer. Le mari de Thomas indique : « La médecine a un peu évolué depuis 15 ans donc si on te fait passer des examens maintenant, on peut élargir le spectre des recherches. On peut peut-être trouver quelque chose. T’as du temps là ?. ». Baptiste termine : « J’ai toute la journée si tu veux ».
Des tests génétiques sont faits sur Baptiste, qui démontrent l'existence d'une maladie héréditaire : le syndrome d'Ehlers-Danlos. Il en parle alors immédiatement à la procureur, Carole Leconte :
Au commissariat, Baptiste annonce à Carole Leconte : « En fait j’ai une maladie génétique très rare : c’est le syndrome d’Ehlers-Danlos. Et voilà, c’est sûrement moi qui l’ai transmise au petit ». Abdel ajoute : « Ce qui pourrait expliquer les bleus qui apparaissent au moindre choc ». Le frère de Thérèse clarifie : « Comme c’est héréditaire, y’a une chance sur deux pour que ça soit moi qui lui ai refilé ». La substitut du procureur lance : « Donc vous aussi à l’âge de 5 ans, vous avez présenté des hématomes sur tout le corps ? ». Le fils de Thomas et Gabriel confirme : « C’est ça. J’ai même été placé pour ça d’ailleurs. Et après la famille d’accueil dans laquelle j’étais a été soupçonnée de maltraitance alors que je n’avais jamais été frappé ».
L’avocat détaille : « En fait à l’époque Baptiste a subi des examens médicaux qui l’ont mené nulle part puisqu’ils avaient été mal ciblés ». Le copain d’Emma démontre : « Du coup c’est pour ça que j’ai été faire les tests hier et là vous avez les résultats ». La mère de Valère reconnaît : « En effet, c’est troublant ». Abdel demande une contre-expertise médicale : « Qui prenne en compte la possible maladie de Mathis ». Baptiste est certain : « Comme c’est héréditaire c’est forcément moi qui lui ai refilé. C’est pas possible autrement donc ». Carole Leconte accepte leur proposition : « Bien. Je vais vous suivre et demander un nouvel avis ». Le copain d’Emma la questionne : « Et vous savez quand est-ce qu’on va pouvoir voir le petit ou pas ? Avec sa mère on n’en peut plus. On a hâte de le voir donc ». La substitut procureur promet : « Si le résultat du test est concluant, je ferais mon maximum pour que votre fils vous soit rendu rapidement. Je comprends la souffrance d’être séparé de son enfant ».
Devant ces nouveaux éléments, le procureur décide de faire passer ce test à Mathis, test qui est lui aussi positif. Le placement de Mathis est alors levé et ce dernier peut assister au mariage de ses parents.
En réalité, ces affaires ne se terminent pas aussi rapidement. Il faut souvent des années aux parents pour récupérer leur enfants et être blanchis !
Sources :