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Pour expliquer les lésions observées sur leur enfant, des personnes coupables de violences volontaires peuvent induire les médecins en erreur en déclarant à tort qu'il s'agissait d'une chute. Lorsqu'une chute ne peut pas expliquer les lésions constatées, les médecins doivent donc être alertés sur la possibilité d'une maltraitance.
Néanmoins, il est aussi possible que des chutes aient réellement causé les lésions, même si cela est rare. La grande majorité des chutes de faible hauteur sont en effet sans gravité.
De nombreux facteurs entrent en ligne de compte : la hauteur de la chute, la position du bébé, le point d'impact, le type de surface au sol, les prédispositions de l'enfant, son âge, son périmètre crânien, d'éventuelles fragilités au niveau des os ou des vaisseaux sanguins, l'existence de troubles de la coagulation ou d'autres maladies rares, l'existence d'un hématome sous-dural chronique (par exemple, périnatal) qui pourrait resaigner suite au choc... [1]
Les enfants atteints d'une hydrocéphalie externe, comme par exemple ceux présentant une acidurie glutarique de type 1, pourraient être sujets à des hémorragies intracrâniennes suite à des chutes mineures [2].
Quelques cas de chutes mortelles de jeunes enfants dans des jardins publics ont été répertoriés aux États-Unis, parfois avec témoins ou enregistrement vidéo [3].
On retrouve dans la littérature clinique plusieurs cas de bébés qui ont chuté et dont la maltraitance a été suspectée avant d'être exclue [4, 5, 6, 7, 8, 9, 10]. On trouve aussi des bébés victimes de traumatismes contondants accidentels causant les mêmes lésions que les bébés secoués [11, 12].
Même si seulement 0.1% des chutes provoquent des lésions intracrâniennes graves, cela représenterait plus d'une centaine de cas chaque année en France. En effet, les chutes de faible hauteur sont très fréquentes, de l'ordre de 20% à 50% au cours de la première année de vie [13].